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Quelques monuments de la sculpture funeraire des XVe et XVIe siecles Extraits des proces verbaux de la Societe nationale des antiquaires de France Courajod Louis

Quelques monuments de la sculpture funeraire des XVe et XVIe siecles Extraits des proces verbaux de la Societe nationale des antiquaires de France Courajod Louis

Quelques monuments de la sculpture funeraire des XVe et XVIe siecles Extraits des proces verbaux de la Societe nationale des antiquaires de France Courajod Louis

Quelques monuments de la sculpture funéraire des XVe et XVIe siècles - Extraits des procès-verbaux de la Société nationale des antiquaires de France
Courajod, Louis


Société nationale des Antiquaires de France, Paris, Février et Mai 1882.


Petit in-8, broché, sous couverture d'attente, 28 pp.
Avec des dessins par Ludovic Letrône et deux reproductions photographiques en noir.
Etat moyen. Couverture d'attente défraichie, quelques déchirures marginales et rousseurs éparses : document de travail.


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I. Séance du 1er Février 1882 [Portrait funéraire de Henri II au moment de sa mort] - II. Séance du 8 Février 1882 [Buste d'une femme morte moulé et sculpté en terre, d'après nature et la Tête de cire du musée Wicar, à Lille] - III. Séance du 10 Mai 1882 [Tête de cire Wicar].


Cette brochure contient trois conférences prononcées à la Société nationale des Antiquaires de France par le conservateur du Louvre lors des séances des 1er, 8 février et 10 mai 1882.
La première séance était consacrée à une terre cuite du XVIe siècle, d'après un masque pris sur nature et retouché à l'ébauchoir et remodelé à la main avant cuisson. Courajod reconnaissait dans cette oeuvre le visage du roi Henri II : "De ce qui précède, écrit Courajod, il n'est maintenant plus téméraire de conclure que le portrait de Henri II retrouvé à Saint-Denis est le produit du travail ordonné à l'occasion des obsèques de ce souverain en 1559. On doit supposer que ce masque levé et retouché d'après nature a pu servir plus tard à Germain Pilon qui fut chargé par Catherine de Médicis de représenter Henri II sur son tombeau de Saint-Denis [...]"
La seconde séance était, elle , consacrée à la pratique florentine qui consistait à mouler les traits des morts et à reproduire leur image en plâtre, en cire ou en terre cuite. Courajod rapproche dans son étude trois oeuvres : le buste d'une femme florentine en terre cuite, un dessin de la bibliothèque Albertine de Vienne et la fameuse Tête de cire du musée de Lille.
La Troisième séance concernait la Tête de cire du musée de Lille, buste mythique qui était aussi renommé au XIXe siècle que les Vieilles et les Jeunes de Goya le sont devenues au XXe. Légué par Wicar, ce visage de jeune fille mélancolique qui demeure en partie une énigme a exercé une véritable fascination sur les historiens d'art du XIXe siècle : "Je n'ai pas besoin de professer bien haut mon admiration pour l'énigmatique sculpture qu'on appelle la tête de cire du Musée de Lille", écrivait ainsi Louis Courajod. "Je serai facilement cru puisque je partage à son sujet l'opinion du monde. Je dirai seulement que cette admiration est raisonnée et que je n'ai pas estimé que l'enthousiasme me dispensât d'analyser scientifiquement et esthétiquement cet objet d'art.

 



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