Paquet, Marcel
Bram Bogart ou la peinture-peinture - Essai sur l'abstraction sensible
Liste des ouvrages
Bram Bogart
Seuphor, Michel...
Willy d'Huysser Gallery, Knokke-le-Zoute, 1988.
In-4, agrafé sous couverture illustrée en couleurs, s.p. [12 pp.].
Textes en français, en néerlandais, en italien et en anglais.
Avec 4 planches pleine-page en couleurs.
Bon état. Menus défauts d'usage.
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Extraits de textes par : Michel Seuphor, Francine Claire-Legrand, Jean Dypreau, Lucio Fontana, Harry Torczyner - Persoonlijke tentoonstellingen/Expositions individuelles - Groepstentoonstellingen/Expositions collectives.
Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition présentée pour l'exposition inaugurale de la galerie Willy d'Huisser à Knokke-le-Zoute, du 19 novembre au 18 décembre 1988.
En 1984, Willy d'Huysser avait présenté trois grands tableaux de Bogart à la Foire des Antiquaires de Bruxelles au Palais des Beaux-Arts ; en 1988, la galerie W. d'Huysser l'exposait de nouveau à la Foire internationale d'Art contemporain à Gand. D'Huyser permit ensuite au peintre de trouver une grande maison à Kortenbos, dans le Limbourg.
"Longtemps", écrit Michel Seuphor, Bram Bogart a aimé nager dans les eaux tumultueuses. Les houles les plus fortes ne lui faisaient pas peur. Ses bras noueux le maintenaient toujours la tête au dessus du gouffre. Puis un beau jour le calme vint, la forme naquit de l'informe. Mais les bras du peintre sont aussi forts qu'avant : ils gardent, comme une cuisson, le souvenir des orages vaincus. De là cette géométrie comme jetée, à la fois souple et tendue, qui donne à l'oeuvre son caractère inattendu. C'est un plaisir sensuel de voir tant de violence domptée par l'acte même de peindre."
En 1984, Willy d'Huysser avait présenté trois grands tableaux de Bogart à la Foire des Antiquaires de Bruxelles au Palais des Beaux-Arts ; en 1988, la galerie W. d'Huysser l'exposait de nouveau à la Foire internationale d'Art contemporain à Gand. D'Huyser permit ensuite au peintre de trouver une grande maison à Kortenbos, dans le Limbourg.
"Longtemps", écrit Michel Seuphor, Bram Bogart a aimé nager dans les eaux tumultueuses. Les houles les plus fortes ne lui faisaient pas peur. Ses bras noueux le maintenaient toujours la tête au dessus du gouffre. Puis un beau jour le calme vint, la forme naquit de l'informe. Mais les bras du peintre sont aussi forts qu'avant : ils gardent, comme une cuisson, le souvenir des orages vaincus. De là cette géométrie comme jetée, à la fois souple et tendue, qui donne à l'oeuvre son caractère inattendu. C'est un plaisir sensuel de voir tant de violence domptée par l'acte même de peindre."