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Tableaux de la vie arabe compositions de E Dinet commentees par Sliman Ben Ibrahim Dinet Etienne et Ibrahim Sliman Ben

Tableaux de la vie arabe - compositions de E. Dinet commentées par Sliman Ben Ibrahim
Dinet, Etienne et Ibrahim, Sliman Ben


L'édition d'art, H. Piazza, Paris, 1928.


In-12, demi-chagrin à coins, dos lisse orné d'un décor de style mauresque avec incrustations, titre en lettres dorées, couverture conservée, tête dorée, 143 pp.
Un envoi non identifié en page de garde.
Avec une photographie de E. Dinet et S. Ben Ibrahim et 23 illustrations en noir et blanc en hors-texte.
Bon état. Partie supérieure du dos et coiffe de tête légèrement frottées, rousseurs éparses.



Livre non disponible
Enterré à Bou Saada, dans le sud algérien, le peintre orientaliste Etienne Dinet (1861-1929) s'est converti à l'islam en 1913 sous le nom de Nasreddine. Sa découverte de l'algérie méridionale et sa rencontre avec Slimane Ben Ibrahim -en 1889- avaient profondément infléchi sa vie artistique et spirituelle. En 1905, Dinet s'installait définitivement à Bou Saada ; il effectua le pélerinage à la Mecque peu avant sa mort, en 1929.
En 1906, l'artiste publiait Mirages, illustré de 24 scènes de la vie arabe. Ce livre, dédié à Léonce Bénédite, sera ensuite réédité sous le titre Tableaux de la vie arabe.
"Ce n'est pas sans émotion, écrit Bénédite, que j'ai vu mon nom écrit en tête de ce livre, qui est comme la synthèse de vingt-cinq années d'une vie d'artiste. [...] Mirages! Ces tableaux de la vie arabe ont été pour moi un radieux mirage. [...] Vous avez été le peintre attitré d'un pays et d'une race qui ont fourni, pendant un siècle, à tant d'illustres maîtres l'occasion d'innombrables chefs-d'oeuvre. [...] Votre compagnon de route, votre ami, disons notre ami, Sliman ben Ibrahim, a été le trait d'union entre la race arabe et vous. Ce mozabite, croyant, religieux, rigoureux observateur de la sainte loi, a démêlé par la lucidité de sa foi ce qu'il y avait de préventions et d'erreurs dans l'interprétation habituelle des prescriptions du Koran ; il a su voir dans la peinture la forme la plus directe et la plus solennelle de la louange de l'oeuvre du Créateur".