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Salons de T Thore 1844 1845 1846 1847 1848 avec une preface par W Burger Thore Theophile

Salons de T Thore 1844 1845 1846 1847 1848 avec une preface par W Burger Thore Theophile

Salons de T. Thoré - 1844, 1845, 1846, 1847, 1848, avec une préface par W. Bürger
Thoré, Théophile


Librairie de Vve Jules Renouard, Paris, 1870.


Grand in-12, demi-percaline brune, dos lisse avec pièce de titre, titre, double filets et fleuron dorés, signet, couverture conservée, xi-368 pp.
Rare.
Portrait de T. Thoré, gravé par Jacquemart , d'après un médaillon de David d'Angers, en frontispice.
Mention de seconde édition.
Bon état. Légers frottements sur les coiffes et certains coins, un nom manuscrit à la plume en page de garde.



Livre non disponible
Les Salons deThéophile Thoré (1807-1869) avaient été publiés une première fois en 1868, du vivant du critique et historien qui venait de redécouvrir l'oeuvre de Vermeer. Ils furent réédités un an après sa mort, en 1870. Cette publication des Salons antérieurs à l'exil politique de 1849 permit à Thoré, amnisté en 1859, d'"assoir son statut de critique et d'historien [...]" dans le Paris des années 1860 en révélant à quel point ses vues avaient été prémonitoires sur bien des points.
"Dans ses textes, Thoré se mit à faire de plus en plus fréquemment référence à l’art ancien pour étayer ses prises de position, citant des faits historiques à l’interprétation tendencieuse, mais faisant aussi référence à des aspects techniques et stylistiques plus objectifs. Dans son Salon de 1846, il exposa son credo artistique, qui remplaça peu à peu tous ses autres critères, politiques ou didactiques : « Nous croyons que tout le monde est d’accord avec nous sur le triple principe des arts, que nous faisons souvent apparaître dans notre critique, à savoir : l’étude de la nature, l’étude de la tradition ou des anciens maîtres, et l’inspiration personnelle de l’artiste. Ces trois éléments sont également indispensables : le premier conduit à la réalité, le second à la science ou l’adresse, le troisième à la poésie. On peut s’égarer soit en copiant la nature sans idéal, soit en écoutant le poésie sans écouter la nature, soit en imitant les vieux maîtres sans consulter ses propres impressions. »
"Selon lui, la connaissance des « vieux maîtres » était essentielle pour saisir les aspects plus techniques de l’art – le langage de la peinture, tel qu’il avait été élaboré à travers les siècles. À propos de Léopold Robert, il écrivait ainsi, dans un article de 1843 : « La peinture a aussi sa langue, c’est-à-dire ses moyens d’expressions, perfectionnés par les efforts successifs des grands hommes de la tradition, et c’est la partie technique de l’art." (Frances Suzman Jowell, "Théophile Thoré", Dictionnaire critique des historiens de l'art, INHA)