ARTICLES


William Morris Noyes Alfred

William Morris
Noyes, Alfred


Macmillan & Co, London, 1908.


Grand in-12, pleine reliure veau brun scié, trois filets dorés en encadrement sur les plats avec des armes à la plaque au centre du premier plat portant la devise : "honni soit qui mal y pense", coupes ornées, dos à 5 nerfs orné de filets dorés, pièces sombres, tête dorée, couverture conservée, 156 pp.
ouvrage en langue anglaise.
Reliure frottée avec épidermures sur le dos, les mors et les coupes.



Livre non disponible
Né en 1880 et mort en 1959 à l'Ile de Wight, Alfred Noyes est encore un jeune poète de 28 ans lorsque paraît cet essai sur William Morris (1836-1894). En 1908, Noyes avait déjà publié quelques recueils de poésie, dont The Loom Years en 1901, qui témoignaient de la forte influence exercée sur son oeuvre par le romantisme de Wordsworth. The Hyghwayman, écrit en 1906, reste un des poèmes les plus célèbres en Angleterre. Après la mort de sa femme en 1926, Noyes deviendra un catholique convaincu et un patriote exalté. Ses mémoires -Two Worlds for Memory- ont été publiées en 1953.
Dans cette biographie littéraire et artistique, Noyes témoigne de sa fascination pour cette figure de poète-artiste, capable d'opérer la fusion des arts plastiques et des arts décoratifs, de l'expression littéraire et poétique et de la théorie politique . A ses yeux, Morris, adepte d'un socialisme esthétique, "was a poet in words."  De l'édification de la Red House, construite par Philipp Webb en 1859, à son mariage avec Jane Burden, de la création de la firme à la promotion de la démocratisation de l'art, Noyes s'attache à restituer l'unité "poétique" de ce personnage protéiforme, dont la vie fut consacrée à mettre en oeuvre le principe de la fusion des arts, credo de la nouvelle esthétique. Certaines des plus belles réussites du fondateur du groupe Arts and Crafts se manifestèrent dans le domaine du livre illustré, registre où pouvaient se fondre l'image et la parole grâce aux prouesses artisanales de la Kelmscott Press.