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Jean Eve Gauthier Maximilien

Jean Eve Gauthier Maximilien

Jean Eve
Gauthier, Maximilien


Lés Gémeaux, Paris, 1950.


In-12, broché sous couverture illustrée, jaquette illustrée en noir,  22 pp. - XXI pl.
Avec un portrait en frontispice et XXI planches en noir et blanc en hors-texte.
Nous joignons un exemplaire des Cahiers d'art-Documents, numéro 95 : Jean Eve 1900, Documentation réunie par Gisèle Eve ,Editions Pierre Cailler, Genève, 1958 ; bon état.
Bon état. Menus défauts sur la jaquette.


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Jean Eve, par M. Gauthier - Planches.


Né à Somain, cité minière, Jean Eve (1900-1968) travaillait dans un fonderie à la Courneuve lorsqu'il fut frappé par l'exposition Courbet au Petit-Palais, en 1924. Cette révélation le conduira à reprendre sa boîte de peinture à l'huile oubliée depuis des années. Décidé à peindre d'après nature, il fréquente les salles du Louvre et s'attarde devant les oeuvres de ses peintres préférés : les Primitifs italiens et flamands, Corot et Courbet. En 1929, il achète à force d'économies le livre de Jacques Guenne : Portraits d'artistes, qui évoque les figures de Derain, Vlaminck, Van Dongen, Matisse, Kisling... Ce dernier l'impressionne au point qu'il lui écrit. Kisling l'invite alors à son atelier et découvre en retour les oeuvres de Jean Eve à la Courneuve. "Kisling, émerveillé, l'encourage et lui fait apporter trois ou quatre tableaux dans son atelier de la rue Joseph-Bara pour les montrer à ses amis. Par la suite, Jacques Guenne et Florent Fels de l'Art vivant voient ses tableaux, veulent en connaître l'auteur, lui écrivent en lui demandant de venir rue Montmartre avec une dizaine de toiles. A la suite de cette entrevue, il vend ses dix tableaux aux dirigeants de l'Art vivant, quitte La Courneuve pour Mantes avec un contrat." 
Il y peindra une soixantaine de paysages de la région et de la cathédrale. Sa première exposition a lieu chez  Alice Manteau, suivent les premiers articles de Maximilien Gauthier. Il exposera à Douai, Galerie Santi, en 1931, à Lille, Galerie Dupont, en 1932. Il fait partie des artistes retenus pour l'exposition de 1937 : Les Maîtres populaires de la réalité, et ne fait de la peinture un métier qu'à partir de 1946.
"On ne le situe plus parmi les peintres du dimanche. C'est un peintre comme les autres, mais qui continue à voir la nature avec une grande simplicité et à la traduire avec les moyens les plus directs et la minutie d'un artiste du XVIe siècle [...]", écrit de lui André Warnod, en 1950.

 



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