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L oeuvre de Ernest Barrias br Avec une notice de Georges Lafenestre Lafenestre Georges membre de l Institut

L'oeuvre de Ernest Barrias
Avec une notice de Georges Lafenestre
Lafenestre, Georges, membre de l'Institut


Typographie Philippe Renouard, Paris, 1908.


In-4, broché sous couverture illustrée en noir, 115 pp.
Photographie de l'artiste en 1902 en frontispice.
Nombreuses photographies en noir et blanc in texte et en hors-texte.
Bon état. Couverture légèrement passée, dos restauré, intérieur très frais.


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Ernest Barrias (1841-1905) - L'oeuvre de Ernest Barrias statuaire : Groupes et statues (48 n° 1 à 48 bis) - Bas-Reliefs (n° 49 à 64) - Bustes  n° 65 à 122) - Statuettes (n° 123 à 140) - Médaillons et plaquettes (n°141 à 156) - Oeuvres diverses (n° 157 à 170) - Esquisses (n° 171 à 212) - Etudes et croquis (n° 213 à 216).


Documentation photographique de choix pour l'historien de la sculpture du XIXe siècle, cet ouvrage très abondamment illustré a été publié à l'occasion de l'Exposition rétrospective du Salon des Artistes français, qui s'est tenue au Grand Palais des Champs-Elysées -du 15 mai au 30 juin 1908- en hommage au sculpteur Barrias (1841-1905).
L'exergue de l'ouvrage offre un parfait morceau de cette rhétorique méritocratique qui tendait à l'édification morale par l'exaltation des vertus simples et modestes du labeur artistique. Sous la IIIe République laïque, la biographie d'artiste pauvres tendait d'une certaine façon à se substituer à l'hagiographie chrétienne, le réalisme accessible à tous devenant le gage de la probité sociale de l'art.
"Ernest Barrias naquit à Paris, le 13 avril 1841, et y mourut le 4 février 1905. Il appartient donc à cette génération de sculpteurs, vaillante et studieuse, qui, succédant aux maîtres, novateurs ou conservateurs de la période romantique, s'efforça de concilier leurs enseignements dans un éclectisme libre et fécond. La plupart, les uns plus indépendants, plus hardis et passionnés, les autres plus scolaires, prudents et réfléchis, tous épris d'un égal amour pour leur métier et pour leur art, s'élancèrent à la gloire, dans les dernières années de l'Empire et les premières de la République, de 1860 à 1880 environ. [...] Barrias prit, de bonne heure, parmi ses camarades, une excellente place. On l'estimait pour ses aptitudes techniques, son ardeur au travail, la sincérité de ses convictions [...] Né, comme la plupart d'entre eux, dans un milieu de pauvreté, presque de pauvreté, c'est par une volonté opiniâtre qu'il devait, à son tour, gravir tous les degrés de l'échelle sociale, et s'ouvrir, par la noblesse de l'esprit, et par celle du talent, les mondes les plus divers."

 



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