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Le Cercle des XX Canning Susan M et Moerman Andre preface

Le Cercle des XX
Canning, Susan M. et Moerman, André (préface)


Tzwern - Aisinber Fine Arts, Bruxelles, 1989.


In-8 de format allongé, sous couverture rempliée et illustrée en couleur, 296 pp.
Avec 85 planches en couleur en hors-texte.
Ouvrage trilingue français/néerlandais/anglais.
Assez bon état. Couverture frottée avec quelques marques d'usage.



Livre non disponible
Ce catalogue devenu rare a été édité à l'occasion de l'exposition présentée par Tzwern - Aisinber Fine Arts, Rue aux laines à Bruxelles, du 10 avril au 24 juin 1989.


A la fin du mois d'octobre 1883, treize artistes issus des principales villes et régions de Belgique se réunirent à la taverne Guillaume, 16 place du Musée à Bruxelles, afin d'envisager la formation d'un nouveau groupe. A la fin de la soirée, Frantz Charlet, Jean Delvin, Paul Dubois, James Ensor, Charles Goethals, Fernand Khnopff, Périclès Pantazis, Frans Sime van Strydonck, Théo Verstraete et Guillaume Vogels apposèrent leur nom sur un document marqué d'un double X et se proclamèrent membres du Cercle des XX (les Vingt). Sous ce label, ils affirmaient leur intention de jouer un rôle significatif et influent dans la nouvelle floraison culturelle belge.
Willy Finch, Dario de Regoyos, Achille Chainaye, Jef Lambeaux, Willy Schobach, Piet Verhaert et Rodoph Wytsman les rejoignirent bientôt. La modernité devint leur cri de ralliement, une modernité fondée sur l'individualisme et partagée par des artistes de tous âges et toutes nationalités. Les XX évitèrent toute structure hiérarchique, n'élisant ni président ni conseil d'administration, et choisirent comme secrétaire Octave Maus, jeune avocat en vue. Un comité dont les membres seraient élus à tour de rôle fut chargé d'organiser leur Salon annuel. Afin d'éviter tout favoritisme, l'emplacement des oeuvres était tiré au sort et les oeuvres des artistes invités étaient accrochées à côté de celles des membres du groupe. Ce mélange des nationalités et des approches stylistiques tendait à inciter le public à percevoir le Salon des XX comme la proposition d'une avant-garde internationale et unifiée. Khnopff avait dessiné le logo du groupe.
En 1893, après la présentation de dix Salons qui firent de Bruxelles une des capitales artistiques majeures en Europe, la plupart des Vingtistes approuvèrent la lettre d'Octave Maus qui proposait la dissolution du groupe.