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Un grand peintre belge James Ensor Hellens Franz

Un grand peintre belge : James Ensor
Hellens, Franz


L'art Vivant, revue bi-mensuelle des amateurs et des artistes, Paris, n° 26, 2e année, 15 janvier 1926.


In-4, revue agrafée, paginé 41-79 pp.
Nombreuses illustrations en noir et blanc.
Bon état d'ensemble. Quelques marques d'usage mineures en couverture.



Livre non disponible
Article important de l'écrivain Franz Hellens sur le peintre James Ensor, en 1926.
On sait à quel point l'activité littéraire d'Hellens exerça un lien étroit avec son activité de critique d'art, notamment à la revue "L'Art moderne", de 1909 à 1914. Les nouvelles des Réalités fantastiques, publiées en 1923 mais écrites au cours des années 1913-1914, témoignent de son attrait pour l'oeuvre d'un autre peintre ostendais majeur : Léon Spilliaert.
Dans Un grand peintre belge : James Ensor, Hellens perçoit Ensor comme un "peintre d'Ostende", un artiste qui serait continuellement dans son oeuvre comme aucun autre artiste ne s'y est jamais mis.
"Dire que le peintre est bien d'Ostende" écrit Hellens "c'est donc insister sur la largeur et la profondeur de son milieu d'évolution ; c'est d'un coup, le placer dans le milieu le plus haut, le plus libre de frontières aussi, haut et libre comme la fantaisie, devant cette mer du Nord qui semble infinie.
"Mi-flamande, mi-anglaise par l'aspect, la physiognomie, le caractère, dirai-je, Ostende est un univers par l'esprit. La double face de cette ville étonnante, et qu'il faut avoir beaucoup étudiée pour la connaître à fond, Ensor l'a peinte et exprimée dans son oeuvre.
"Comme Rembrandt, Turner, Ensor ne peut être classé (...) Son oeuvre est le renversement des formules."