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Cahiers de Belgique
peinture - architecture - sculpture - arts décoratifs - musique - cinéma
Janlet, Pierre (dir.)
Cahiers de Belgique, numéro six, Bruxelles, juillet 1928.
In-4, broché sous couverture illustrée en noir, paginé 205-242 pp. et pages de publicité.
Illustrations en noir et blanc in texte.
Etat moyen. Couverture passée et dos défraichi avec fatigue du brochage, intérieur correct.
Livre non disponible
Exemplaire de cette importante revue artistique bruxelloise paraissant 10 fois par an et publiée de février 1928 à 1931. Au revers du plat inférieur, on trouve une publicité pour la maison "Norine couture, 67 avenue Louise" dessinée par René Magritte.
Inauguré en mai 1928, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles devait être, selon son administrateur Henry Le Boeuf, un lieu polyvalent d'action culturelle et non un nouveau muséee voué à la consécration de valeurs établies. Cette revue fut lancée par le Palais des Beaux-Arts afin de promouvoir et d'illustrer leur politique culturelle. Le directeur en était Pierre Janlet, secrétaire général du Palais, connu pour être un amateur et un collectionneur d'art contemporain. Il était assisté de Marcel Cuvelier, secrétaire de la revue et par ailleurs secrétaire général de la Société philarmonique rattachée à cette institution d'un nouveau type. La finalité de la revue fut ainsi formulée dans premier numéro consacré à l'inauguration du Palais des Beaux-Arts : "L'art ancien sous son aspect le plus vivant, le plus actuel. L'art moderne jusque dans ses manifestations les plus discutées."
Cette apologie éclectique des arts modernes entra vite en conflit avec le groupe surréaliste bruxellois qui redoutait un processus d'académisation culturelle. Paul Nougé, qui avait été contacté pour participer au premier numéro, répondit à cette demande par un texte insultant dans lequel il affichait son allergie envers les responsables du Palais : "N'est-ce pas un élémentaire souci de propreté morale qui me défend d'y collaborer?"
Inauguré en mai 1928, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles devait être, selon son administrateur Henry Le Boeuf, un lieu polyvalent d'action culturelle et non un nouveau muséee voué à la consécration de valeurs établies. Cette revue fut lancée par le Palais des Beaux-Arts afin de promouvoir et d'illustrer leur politique culturelle. Le directeur en était Pierre Janlet, secrétaire général du Palais, connu pour être un amateur et un collectionneur d'art contemporain. Il était assisté de Marcel Cuvelier, secrétaire de la revue et par ailleurs secrétaire général de la Société philarmonique rattachée à cette institution d'un nouveau type. La finalité de la revue fut ainsi formulée dans premier numéro consacré à l'inauguration du Palais des Beaux-Arts : "L'art ancien sous son aspect le plus vivant, le plus actuel. L'art moderne jusque dans ses manifestations les plus discutées."
Cette apologie éclectique des arts modernes entra vite en conflit avec le groupe surréaliste bruxellois qui redoutait un processus d'académisation culturelle. Paul Nougé, qui avait été contacté pour participer au premier numéro, répondit à cette demande par un texte insultant dans lequel il affichait son allergie envers les responsables du Palais : "N'est-ce pas un élémentaire souci de propreté morale qui me défend d'y collaborer?"