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Gustave De Smet sa vie et son oeuvre
Van Hecke, P.-G. et Langui, Emile
Editions Lumière, collection "Témoignages", Paris/Bruxelles, 1945.
In-8, broché sous couverture rempliée et illustrée en noir, 283 pp.
Avec 108 illustrations en noir et blanc.
Assez bon état. Couverture légèrement passée.
Livre non disponible
Pour un ouvrage publié en 1923, le peintre Gustave De Smet (1877-1943) avait rédigé son autobiographie en ces termes :
"Je suis né le 21 janvier 1877 à Gand. Je sentis dès mon enfance un besoin puissant de dessiner et de peindre. Je fréquentai à Gand l'Académie de dessin, mais je la quitta après peu de temps pour travailler, sans maître, exclusivement dans la nature.
"Après m'être orienté dans différentes directions, pour aboutir finalement à l'impressionnisme, je sentis fortement l'insuffisance des possibilités d'expression de celui-ci et je cherchai sans repos au delà.
"Cette inquiétude fut encore accentuée par les premiers manifestes et théories de Marinetti, jusqu'à ce que, brusquement, en Hollande, la confrontation avec les oeuvres de quelques modernes me révéla combien la copie visuelle de la nature entrave l'expression pure.
"Depuis lors j'ai essayé de tout démolir en moi et de tout reconstruire. J'ai continué à travailler avec le désir de me défaire, pas à pas, de tous les poncifs, ainsi que de tous les petits procédés bon marché.
"Dorénavant, je veux m'efforcer à exprimer la vie intérieure, avec la plus grande simplicité possible, expressive de forme et de couleur."
Enrichi d'un précieux catalogue raisonné, cet essai monographique dû aux critiques Paul-Gustave Van Hecke et Emile Langui rendait hommage à l'artiste récemment disparu. Aux côtés de Constant Permeke et Frits van den Berghe, Gustave de Smet avait incarné la triade majeure de l'expressionnisme flamand auprès de la revue Sélection.
"Je suis né le 21 janvier 1877 à Gand. Je sentis dès mon enfance un besoin puissant de dessiner et de peindre. Je fréquentai à Gand l'Académie de dessin, mais je la quitta après peu de temps pour travailler, sans maître, exclusivement dans la nature.
"Après m'être orienté dans différentes directions, pour aboutir finalement à l'impressionnisme, je sentis fortement l'insuffisance des possibilités d'expression de celui-ci et je cherchai sans repos au delà.
"Cette inquiétude fut encore accentuée par les premiers manifestes et théories de Marinetti, jusqu'à ce que, brusquement, en Hollande, la confrontation avec les oeuvres de quelques modernes me révéla combien la copie visuelle de la nature entrave l'expression pure.
"Depuis lors j'ai essayé de tout démolir en moi et de tout reconstruire. J'ai continué à travailler avec le désir de me défaire, pas à pas, de tous les poncifs, ainsi que de tous les petits procédés bon marché.
"Dorénavant, je veux m'efforcer à exprimer la vie intérieure, avec la plus grande simplicité possible, expressive de forme et de couleur."
Enrichi d'un précieux catalogue raisonné, cet essai monographique dû aux critiques Paul-Gustave Van Hecke et Emile Langui rendait hommage à l'artiste récemment disparu. Aux côtés de Constant Permeke et Frits van den Berghe, Gustave de Smet avait incarné la triade majeure de l'expressionnisme flamand auprès de la revue Sélection.