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Le Musee des Beaux Arts de Gand Chabot Georges

Le Musée des Beaux-Arts de Gand
Chabot, Georges


Editions de la Connaissance, Bruxelles, 1951.


In-8, broché sous couverture illustrée, 26 pp. - 52 pl.
Avec 52 planches à pleine page en noir en hors-texte.
Etat moyen. Couverture passée avec grand manque de papier sur le plat inférieur, intérieur assez frais. Exemplaire de travail.


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Avant-propos, par Gérard Verhelst, échevin des Beaux-Arts de Gand - Notice sur le musée des Beaux-Arts de Gand, sa genèse et ses collections, par G. Chabot, président de la Commission du musée -Table des illustrations : Peintures [49 n°]. - Sculptures [3 n°] - Planches


Cet opuscule a été édité à l'occasion de la réouverture du musée des Beaux-Arts de Gand en 1951. Gravement endommagé en 1940 et  lors de la retraite allemande de 1944, le musée, dont les collections avait été envoyées à Pau durant le conflit, put réouvrir dans le même édifice du parc de la Citadelle.
Précieux document d'histoire de l'art, la préface de Georges Chabot présente l'historique détaillé de l'histoire du musée et des collections de la ville de Gand.
En 1805, le musée dut quitter l'église Saint-Pierre rendue au culte et fut transféré dans les locaux de l'Académie des Beaux-Arts, anciennement couvent des Augustins où il demeura presque un siècle. C'est en 1896 que le bourgmestre baron E. Braun promit aux artistes la construction prochaine d'un nouveau musée des Beaux-Arts : les plans en furent dressés par l'architecte de la ville, Charles Van Rijsselberghe et le bâtiment fut inauguré en 1902 par leurs altesses royales le prince Albert et la princesse Elisabeth, à l'occasion de leur joyeuse entrée à Gand. Au même moment s'ouvrait le Salon triennal des Beaux-Arts. Deux ans plus tard, S.M. le roi Léopold II vint inaugurer le musée doté cette fois de ses équipements complets. Les deux grands hémicycles latéraux, eux, ne furent achevés qu'en 1911 ; l'un d'entre eux était destiné à abriter le grand haut-relief de Jeff Lambeaux, Les Passions humaines.
Le legs de la collection Fernand Scribe en 1913 (Jordaens, Tintoret, Van Ravenstein, Ter Borch, Heda, Corot, Géricault...), puis l'achat de deux oeuvres de Hieronymus Bosch (le Saint-Jérôme et le Portement de croix) sous l'égide de Georges Hulin de Loo, président de la Commission du musée, marquèrent des dates déterminantes dans la constitution des collections du musée.

 



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